Micro-nation - Siegburg-Helzonie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Numero 2 Avril 1750

Aller en bas

Numero 2 Avril 1750 Empty Numero 2 Avril 1750

Message  Narrateur Lun 5 Avr - 21:31

Edito :
Une gestion provinciale passable, une gestion nationale désastreuse

On peut concéder cela au régent : il choisit bien ses gouverneurs. La famine au Siegburg a été évitée par l’achat massif de ressources aux autres provinces et une diminution des taxes de fermage. La Toldanie s’est calmée depuis l’arrivée de Nedelko Aslanov, qui a replacé une noblesse dispendieuse dans le droit chemin. On ne peux pas en dire au temps des autres provinces : Le grand banditisme fait toujours rage en Helzonie, et Trevezia ne répond plus. La ville de l’embouchure du Dnieprotoisk a coupé les ponds, au sens propre, avec la terre ferme. La curie treveziane ne répond plus, aucun navire ne passe entre la ville et la terre ferme, aussi nous est il impossible de vous expliquer les raisons de ce changement. Quant au Lieger, si la situation est calme, l’affaire de l’autel des tempêtes n’est toujours pas résolue (voir l’article correspondant). Mais le pire est au niveau national. Le régent a décidé de faire face a la Liturgie en émettant une série de décrets limitant leur pouvoir. Nous aurions salué son initiative si elle n’aurait pas eu pour but de renforcer son pouvoir personnel et passer outre le parlement, qui, sans la liturgie, n’aurais certainement jamais vu le jour. Comble du comble, ledit parlement est actuellement en train de légaliser les décrets du régent, qui, c’est officiel, se prend pour l’empereur, et utilise l’armée à tout bout de champ, qu’il finira bien par utiliser contre le parlement, alors qu’il se déclarait parlementaire. Et quand est il de votre constitution, monsieur le régent ?


[/hr]

Morvan: Rouvray contre le pouvoir royal.


Il y a quelques jours, les députés du tiers état ont été expulsés des états généraux du Morvan, car ils prenaient soit disant des positions trop radicales. La réaction du peuple fut sans appel : Ils ont défoncés les portes du palais de verreries, l’ancien palais royal, où les députés du tiers états ont trouvés refuge. Soutenus par le peuple de la capitale, ils défient désormais le pouvoir royal. La rédaction du renouveau leur assure son entier soutien.

[/hr]
Vol sur les autels

La morale religieuse ne veut rien dire pour les brigands qui ont volés il y a quelques semaines les donations des marchands sur l’autel des tempêtes de la basilique de tyrus, dieu des mers du commerce et de la chance, mettant ainsi la vie des marins en danger. L’intendance du liéger est actuellement en train d’enquêter, mais les moyens utilisés pour résoudre la situation ne sont pas à la hauteur blasphème, ce qui peut être expliqué par un manque flagrant de ferveur chez Von Matteorn, que certaines bouches qualifient d’hérétique. C’est son problème, mais il ne doit pas oublier de protéger les biens de la communauté religieuse, et de retrouver les malfaiteurs, car plus le temps passe plus la piste se fait fine

[/hr]
Rumeurs de dernière minute
Au moment où nous mettons le journal sur les presses nous apprenons que l’empereur serait gravement malade. Nous lançons directement nos meilleurs enquêteurs sur l’affaire.



[/hr]
" Le village et le vampire ", conte pré-helzonnien des contrées syrdoviennes, par Artemis Havennoc, Professeur au Collège Impérial de Kapen-Lagen

Dans des contrées lointaines aux sombres temps troublés, un monde désaxé sombrait dans ses excès. Les paysans désabusés noyaient leurs chagrins dans le vin et le seigneur impuissant se lassait de punir cette nonchalance à coups de bâton. Plus rien n'allait en Syrdovie. Les récoltes étaient chaque année plus maigres et tout le peuple vivait dans la misère, n'ayant plus de raison de vivre.Un soir à l'entrée d'un village on vit arriver un vampire, dont le corps et la tête étaient dissimulés du soleil par une longue toge noire à capuche rouge. Il se dirigea vers l'auberge et prit une chambre. On ne le revit plus de la soirée. La nouvelle se répandit comme une trainée de poudre et tous les villageois se demandaient ce que pouvait bien faire un vampire si loin des montagnes, s'il était dangereux pour les moutons, voire même pour les paysans. Les rumeurs allaient bon train. D'aucuns affirmaient qu'il s'agissait d'un espion en vue d'une conquête de ces terres par les seigneurs volkoniens. D'autres juraient sur leur béret que l'inconnu était un vampire hémophile, incapable de mordre un cou humain.L'inquiétude se répandit si vite à l'entour que le seigneur prit la décision d'organiser une réunion où tous les villageois seraient conviés, à l'insu du vampire. Il décida donc de la tenir dans la taverne la plus éloignée de l'auberge. Au cours de ce concile officieux il fut décidé que trois villageois monteraient la garde discrètement autour de la chambre de l'inconnu - deux dans le couloir et un sous sa fenêtre.Les malheureux élus prirent donc position. Un garde dans le couloir prit son courage à deux mains et s'approcha de la porte de la chambre. Il fut rassuré des ronflements qui provenaient de l'intérieur et regagna donc son poste.Le lendemain matin, un cri d'horreur réveilla le château. Une servante avait trouvé vides les vêtements du seigneur dans son lit. Au village, les paysans ont retrouvé leurs champs recouverts de sang, comme un immense océan rougeâtre.Le fils du seigneur présumé assassiné, submergé par la tristesse d'avoir perdu son père et la haine envers le meurtrier, trouva néanmoins la force de se rendre à l'auberge, accompagné d'une foule de villageois mécontents pour leurs champs. Il se précipita vers la chambre du vampire, l'ouvrit brusquement et découvrit celui-ci profondément endormi sur le plancher, un cercueil dessiné à la craie autour de lui. Le nouveau seigneur lui sauta à la gorge pour l'étrangler mais le vampire, même émergeant de son sommeil, avait plus de force que lui et le repoussa.- Vous avez tuez mon père ! lui cracha le jeune seigneur. Vous allez payez pour ça !- Moi ? Mais enfin jeune humain, je ne suis ici que depuis hier soir et je n'ai pas quitté cette chambre. Comment aurais-je pu ? Je suis un simple vampire itinérant en voyage vers les montagnes de l'est. Je ne tue pas les Hommes sans raison, je suis civilisé !Les gardes en faction ne purent qu'affirmer que les ronflements n'avaient cessés de la nuit et que le vampire n'aurait donc pu s'échapper. Le nouveau seigneur, dépité, était néanmoins convaincu de la culpabilité de cet être au sang aussi froid que son teint. Il décréta ainsi la mise en place d'une cour de justice qui déciderait du sort du vampire.Tout le village etait mobilisé pour cet événement. Le mot "pendaison" était dans toutes les bouches. Nombreux étaient les habitants à n'avoir jamais vu de vampire auparavant. Ils se pressaient tous autour des bancs sur la Grand Place. Les juges furent désignés au hasard parmi les villageois et le personnel du château. Au moment où retentit la dernière cloche de midi, le procès du vampire commença. Celui-ci resta de marbre durant le début mais l'on pu voir ses yeux s'élargir d'étonnement à l'annonce des faits.L'excitation était à son comble quand les juges se retirèrent pour délibérer. Certains paysans retenaient leur souffle.Les élus revinrent peu après au centre de la place. Parmi eux, un homme barbu et âgé prononça les mots suivants :- L'accusé est déclaré innocent par manque de preuves suffisantes de sa culpabilité mais est condamné au bannissement à vie de la région.L'on pu lire la déception et même parfois la colère des villageois sur leurs visages, qui s'attendaient à une pendaison en bonne et due forme. Le jeune seigneur se résolut donc à laisser partir l'assassin supposé de son père. Le vampire ne se le fit pas dire deux fois et disparut rapidement dans la forêt avoisinante. Les villageois se réjouirent de ce départ et les activités habituelles purent reprendre leur cours.On n'entendit plus jamais parler de ce vampire dans la région. Les paysans se remirent à cultiver leurs champs désormais teintés de rouge. Le sang qui avait été dispersé se révéla être un excellent engrais pour les vignes et les autres plantations. Les récoltes se firent abondantes les années qui suivirent, les villageois retrouvèrent donc le moral. Le nouveau seigneur fut plus actif et plus avisé que son père. Il géra avec sagesse son fief. Le tribunal récemment créé permit à la justice de maintenir l'ordre dans la communauté.Désormais, tout allait pour le mieux dans le village et au château.Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres.
Narrateur
Narrateur
Admin

Messages : 971
Date d'inscription : 13/12/2009
Localisation : Les cieux

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum