Auberge des trois veilleurs

Nikola avait attentivement écouté ce que lui avait dit son père ,l'entrée de l'inconnu dans la forge ,son besoin de parler affaires avec un dénommé Strauss ,et la fabrication d'arme ,l'individu avait piquer la curiosité de Nikola qui s'était décider a le rencontrer se soir, pour plus de prudence Lucia l'accompagnais et il était armés .

Il arriva devant l'auberge ,ne connaissant pas le nom de la personne recherché il préféra attendre
devant , l'endroit semblait plutôt de bonne facture.
Puis ne voyant personne arriver il entra remarqua des groupes peu fréquentables attablés changea d'avis sur le bâtiment et s'installa a une table.

"J'espère qu'il ne m'a pas fait perdre mon temps pour rien."

Ils étaient bien la, Alner aurait préférer voir uniquement le fils, mais la présence d'un parfait inconnue (un garde du corps ?) pourrait ne pas facilité la tâche. L'homme les observait au travers d'une fenêtre d'un bâtiment en face de l'auberge. Il les voyait entrain d'attendre son arrivé puis les vit pénétrant dans le restaurant. A ce stade, sa mission semblait se bloquer sur la manière d'agir pour Alner, soit continuer son cirque, soit en venir au fait. La première idée est moins risqué car la second implique que les trois types sont au courant de tout, or Teeldorg n'a aucune information à se sujet ...

Il prit la première solution. Il se décida à sortir et à rejoindre cette petite troupe. Se doutant bien qu'ils seraient peut-être armé, Alner pris quelques précautions nécessaires, le pistolet dans sa veste et son sabre ne le quittait pas d'une semelle. Il entra dans l'auberge quand il les vit assis à une table. Plutôt que de tourné autour du pot et faire semblant de ne les avoir pas vue, il marcha dans leurs direction. Sans leurs dire bonsoir, il prit la dernière chaise de libre de la tablé, s'assit en prenant garde à son sabre qu'il fit glisser dans la chaise et l'accoudoir. Il retira son couvre-chef laissant voir son visage en pleine lumière, se posa sur la table et commença la discutions.

-J'espère que je ne vous aient fait pas attendre. Se retourne. Garçon ! Le menu !Revient en direction de ses convives. Et si nous parlions affaire ?

-Oh ! Je me disais bien que j'avais oublié quelque chose …

Une chose que Alner n'avait pas prévue, un nom d'emprunt. Le silence du à la réflexion fut à peine perceptible.

-Chaumont ! Lambert Chaumont. Ingénieur-balisticien de père en fils depuis 1706. Chaumont Industrie, « vous offrir demain, dés aujourd'hui. » Nous travaillons à la conception et à la réalisation d'armes en tout genre, aussi bien armes blanches, de point, artillerie terrestre ou naval. Nous créons nous-mêmes nos propres brevets que nous revendons au plus offrants, il n'a jamais était question dans la famille de produire des armes, seulement d'en créer.

Étant à la recherche de sous-traitants pour la fabrication de prototype sur lesquelles nous travaillons, je suis à la recherche de personne qui pourrait nous aider dans cette tache, au bureau des visas, on m'a indiqué votre établissement comme étant fiable pour ce genre de travail. La dernière personne que j'avais pressentie à votre place m'ayant laissé un mauvais souvenir. Dit Alner en faisant voir sa main gauche avec l'annuaire en moins. Malgré ce ''malencontreux'' accident, je ne désespérais pas de trouver des gens plus compétant. On m'a indiqué votre entreprise familial, je pense donc que vous pouvais convenir parfaitement à notre projet, de plus votre père m'ayant parlé de vous comme étant chimiste, en même temps que votre travail m'a intérréssé, je me suis dit que le marché des armes chimiques pourrait rapporter d'importants bénéfices.

Pour parler rémunération, si je m'en tiens à votre devise et au cours des changes, je vous proposerais un premier versement de 1200 Couronnes en deux fois dans un délai d'un mois suivant notre accord puis un versement mensuel d'environs 750 couronnes, plus les dépenses éventuelles pour l'achat de matériel neuf. En cas de réussites, il est bien évident que les bénéfices seront partagés avec nos sous-traitants c'est à dire vous.

Pendant qu'il parlait un serveur amena les menus sur la table, ainsi qu'un apéritif.

Nikola ne put s'empêcher de penser que cette homme mentait ,le bureau des visas ne lui aurait jamais indiquer son établissement comme étant fiable pour de la balistique , sa dernière expérience avait fait bruler un quartier pauvre et le montant a payer n'était pas encore totalement rembourser ,de plus l'allure de l'homme ne faisait pas penser a un homme d'industrie mais plutôt a un maitre chanteur de premier ordre ,l'heure et le lieu de rendez vous quand a lui n'améliorait pas le tableau final .
Si l'homme le trompait encore la conversation se terminera bien vite.

-Je pense monsieur que vous oublier quelque détails sur le pourquoi du comment je vais donc vous demander quelques instants afin de parler en privé avec mon élève des idées qu'elle aurait sur le futur de cette possible affaire .
si cela ne vous dérange pas bien évidement .

Il attendait la réponse de l'homme appelé Lambert

Alner acquiesça.

-Je vous attendrais.[i] Dit-il en voyant les deux personne s'éloigner. Il en profita pour réfléchir, il se doutait bien que sa fausse identité n'était pas très valable, sauf que les deux types le sentent aussi. Il ne reste qu'une chose à faire, attendre, voir et agir en conséquence.

Il les observait de loin, impossible de lire sur les lèvres à une tel distance, ils se doutaient bien de quelques choses. Alner avait l'impression de s'y être pris comme un bleu, pourtant même à se stade, plusieurs scénarios semblait s'imaginer, ils pourraient bien mordre à l'hameçon, refuser, se donnait du temps et en même temps faire autre chose. Alner réfléchissait intensément, en même temps qu'il fixait les deux personnes entrain de discuté de dos. Ils revinrent après avoir terminer leurs petites discutions. Ils revinrent aussi rapidement qu'ils avaient déguerpis. L'homme lui répondit qu'il avait besoin de temps.

-Je sais que dit comme ça, de manière abrupt et direct peut décontenancer, et qu'un temps de réflexion peut vous être utile. Ma proposition tiendra aussi longtemps que vous aurez à réfléchir, sauf si bien sur, d'autres personnes seraient intéressés par mon offre.

Trois hommes en uniforme de l'armée entrèrent dans une auberge de la ville. A la vue des soldats, la foule stoppa toute activité pour mieux les dévisager. Le chef de groupe affichait un air dur tout en scrutant l'assistance qui ne disait mot quand soudain, il éclata d'un rire bruyant.

- Ahaha. Si je comprends bien, on craint toujours autant l'armée ici ? Hurla le chef.

- Ne vous inquiété pas, nous ne sommes pas ici pour vous gâcher la soirée mais pour profiter de notre soirée, tout comme vous. Dit un autre soldat.

- A la suite de son couronnement l'Empereur nous a donné une permission alors nous sommes venus fêter l'avènement de l'Empereur.

Alors que l'assistance tentait de reprendre son activité interrompue par son cette entrée fracassant, les trois soldats s'assirent au bar et prirent des consommations.

- Aller, à la santé de l'Empereur !!

Au fil de la soirée, l'ambiance se détendu, en parti grâce à l'alcool qui coulait à flot. Tout le monde chantait, mangeait et buvait. C'est alors que les trois soldats se rapprochaient :

- Chef, c'est le moment ?

- Non attends encore un peu, l'heure de la pêche n'a pas encore sonnée.

Puis le chef se leva, monta sur le bar une choppe à la main et dit :

- Aller tournée générale, c'est l'Empereur qui régale !!!! Vous ne payez rien, tout est aux frais de la princesse.

A cette annonce, la foule en délire hurla des "hourra pour l'Empereur", "vive le nouvel Empereur". Mais après quelque verres de plus, la plus part des hommes étaient fin saoul.

- Maintenant c'est le bon moment, murmura le chef des soldats.

A ces mots, les trois hommes allèrent chacun à une table.

- Alors les gars, l'Empereur vous a rassasier ?

- Ha ca oui ! Répondirent tous les hommes de la tablée, fin saoul.

- Bien, bien, dans ce cas, vous allez bien me signer ca ?

Le soldat mit une plume dans la main de l'homme. Puis il prit cette dernière et lui fit faire une croix au bas d'un ordre d'enrôlement.

- Félicitation mon cher, vous faites maintenant officiellement partie de l'armée.

Après avoir enrôlé tous les hommes de bonne taille et de bonne condition de la même manière, ils sortirent de la taverne. Un fourgon les attendait devant l'entrée, ils emmenèrent tous les nouveaux enrôlés directement à Treffelburg …

Le serveur était enfaite le fils du patron. Il avait toujours travaillé ici et n'avais pas connu d'autre vie que celle de l'auberge. C'était le coup de feu à cette heure là, aussi, c'est pressé qu'il répondit :

- Excusez moi Monsieur mais je ne voix pas du tout de qui vous voulez parler. La description que vous me faites ne me dit absolument rien. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas un habituer.

Puis il prit tout de même l'argent mais pas le papier …

-L'homme qui ma remis le message ma pourtant certifié que c'était un habitué et que le serveur comprendrait , enfin cela ne me regarde plus désormais , merci .