Recherche en armement

Guilliman Von Curze se posta devant le directeur de l'établissement et demanda distinctement à celui-ci :

-"Pourriez-vous me donner la possibilité d'entamer des recherches en armement dans votre somptueux collège, afin d'élargir mes connaissances dans ce domaine et offrir à l'Empire de pouvoir goûter à la nouvelle technologie."

-"Je vais voir ce que je peux faire pour vous, que vous faudrait-il ?"

-"Un atelier où je pourrais travailler seul et avoir un accès aux archives sur les études de l'armement déjà éffectuées."

Le directeur, qui était un être assez massif, sembla plutôt surpris par la requête que lui adressait cet inconnu. En effet ce collège était bien plus un lieu d'apprentissage que de recherche, à plus forte raison concernant l'armement. Aussi c'est avec un sourcil froncé qu'il lui répondit de sa grosse voix paternaliste :

- Et bien à vrai dire, je ne sais si vous vous adressez vraiment à la bonne personne jeune homme. Je vous conseillerais plutôt de vous renseigner auprès des ateliers militaires de Treffelburg ou bien encore Cenaki. Ils disposent des ateliers et des moyens dont vous me semblez éprouver le besoin.

Tout en parlant, il désignait de son index les villes dont il parlait sur une carte de l'Empire qu'il avait ressorti de ses tiroirs. Puis il releva la tête et dit :

- Quand à la documentation, certaines parties de la bibliothèque du collège sont ouvertes à tous.
Qui plus est vous n'appartenez au corps ni enseignant ni étudiant de ce collège … Hum...

Le directeur réfléchit un instant en se grattant le menton qui était dissimulé sous une épaisse barbe.

- Néanmoins je vais voir ce que je peux faire pour satisfaire au mieux vos désirs.

-"Merci, mais vous devez savoir que ce sont, en quelque sorte, des recherches personnelles et en cas de résultats concluant, je ne voudrais pas que l'armée s'accapare de mes mes trouvailles. De plus, j'aime l'ambiance studieuse du collège impériale, j'ai envie d'appliquer mes connaissances en mécanique et en balistique dans des expériences qui se trouverons en dehors des regards parasites si vous voyez ce que je veus dire."

Guilliman se pencha vers l'homme et dit d'une voix plus basse:

-"Et je me ferais un plaisir d'enseigner la balistique et la mécanique dans votre établissement en gage de ma bonne foi."

Le directeur fut flatté par les remarques de son interlocuteur, même s'il se doutait qu'elles ne faisaient que servir son intérêt. Il reprit alors par ces mots :

- Et bien si vous souhaitez devenir professeur ici, il me faut d'abord vérifier si le collège détient les locaux et le matériel nécessaire pour enseigner cela.

Il se saisit d'un plan des salles de cours afin d'en trouver une libre et dont les caractéristiques pourraient correspondre à l'enseignement de ses matières. Mais, à première vue, aucune ne semblait coïncider. Aussi dit-il :

- Le cas échéant je pourrais appuyer votre candidature lors de la prochaine session du comité. Mais je ne vous garantis rien. J'ai beau être le directeur de cet établissement, je n'ai en réalité que le pouvoir de m'occuper de la paperasse et de devoir assumer tous les problèmes.

Il rit de bon cœur car en effet, même la décision d'engagement d'un nouveau professeur devait être approuvée par un comité. Alors que tout les problèmes lui étaient attribués d'office.

-"Comme il existe une bureau détude vacan, puis-je me premettre d'utiliser ces locaux pour mon travail de chgercheur et d'enseignant ?"

Après plusieurs jours, les deux personnages se retrouvèrent de nouveau l'un en face de l'autre, dans le bureau du directeur qui s'était levé à l'entrer de son visiteur.

Le directeur avait entre temps fait toutes les recherches nécessaires afin de satisfaire au mieux cet hypothétique futur professeur.

- Bonjour Monsieur, je suis heureux de vous revoir. Sachez que j'ai de bien bonnes nouvelles pour vous. En premier lieu, le comité semble approuver votre candidature et tout à fait disposé à vous intégrer au corps enseignant de cet établissement.

Un large sourire éclaira le visage du directeur.

- Vous pourrez ainsi avoir accès à l'ensemble des ouvrages que recèle la bibliothèque du collège. Mais sachez toute fois que certain document ne sont qu'uniquement consultables sur place. De plus si vous désirez emprunter un volume, il vous faudra en référer à l'un des documentalistes.

Le directeur s'assit dans le fauteuil de son bureau tout en invitant son interlocuteur, d'un geste de la main, à faire de même.

- D'autre part, je vous ai dégoté un local. Il s'agit en réalité de l'ancienne salle de cours d'un professeur qui a fini dans les geôles de l'Empire. En espérant qu'il ne vous arrive pas la même chose.

Sur ces mots, le directeur entra dans un éclat de rire. Puis voyant que son interlocuteur ne partageait pas son sens de l'humour, il se reprit et continua :

- Mais il s'avère que mes craintes étaient fondées, le collège ne dispose que de peu de matériel en ce qui concerne la balistique. Qui plus est, si vous devenez professeur, vos découvertes devront profiter à l'ensemble de la communauté de ce collège …

Le directeur guettait quelque peut inquiet une réaction de son interlocuteur, comme celle-ci ce fit attendre, il reprit le cours de la conversation :

- Bien maintenant que vous savez tout, c'est à vous de voir.

Guilliman concidéra la proposition du directeur puis répondit après reflexion:

-"J'accete votre offre, mais sachez que je suis une personne de très occupé et mes qualités d'enseignent ne ce feront que sur demandes des élèves, sinon, je réclame d'être le moin s possible dérangé pendant mes travaux, je travail dans le silence. Pour ce qui esr du materiel, ne vous inquiétez pas, je suis vendeur d'armes, je me fournirais moi même. Quand puis-je commencer ?"

- Dès demain. Vous passerez à l'administration et on vous donnera les clefs de votre salle ainsi que tout ce qui est nécessaire pour un professeur de cet établissement.
Sachez néanmoins qu'il est courant qu'un étudiant vous serve d'assistant. Si un hypothétique étudiant veut faire sa thèse en balistique, il vous sera assigné.

Guilliman revint au collège avec plusieur caisses de matériel. Il s'enferma dans son atelier et commença les préparatifs.
Il vérifia ses calcules une dernière fois puis commença à assembler son expérience.
L'arme était un assemblage de petits tuyaux qui partaient de résevoirs sur les flanc de l'arme jusque derrière la détente. Guilliman mit des lunettes puis ouvrit une trappe sur le dessus de l'arme, il y plaça un petit cylindre de poudre compactée puis une balle plus allongée et de forme aérodynamique. Il referma puis pointa le long canon vers une cible au fond de la pièce.

-"Teste un, tir avec pression et poudre." dit-il en écrivant sur un papier.

Il tira ensuite sur la ficelle attaché à la gachette de l'arme.

Code:

Il faut un jet de dès du narrateur

Le membre 'Vlad Von Waldenhof' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'1D12 - dé à 12 faces' : 9

Lorsqu'il tira sur la ficelle, le mécanisme se mit en marche. La pression envoyé fut trop forte, ce qui disloqua les petites bombones sur les côtés du fusil. La cache qui contenait la balle se tordit, libérant l'explosion qui devait se produire dans la chambre.
Le tout fuma et des giclés d'air sous pression sortaient de partout, les composants tombant un à un de l'arme.

-" Il faut revoir les calcules" se dit Guilliman en enlevant ses lunettes.

Guilliman avait amélioré son projet. Tous ses calculs avaient été refaits, et re-refaits pour ne laisser aucune place à l'erreur. Il avait renforcé le tout et isolé le mécanisme de la détente du système d'ejection de l'air comprimé. Il était prêt pour un nouvel essai. Il remit ses lunettes et se mit cette fois à couvert derrière le bureau. Il tira sur la ficelle et entendit le déclic du mécanisme avec appréhension.

Code:

1,2,3,4,5,6,7,8 ça explose

 9,10,11,12 ça réussit

Le membre 'Vlad Von Waldenhof' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'1D12 - dé à 12 faces' : 10

La détonation se fit retentissante. La balle sortit du canon à une vitesse folle, explosant la cible qui se trouvait en face.
De la fumée sortait du bout du canon et des petits tuyaux sur les côtés de l'arme.

Guilliman se releva et enleva ses lunettes. Il regarda un instant puis leva les bras en signe de victoire.

-" OUUIIII !!!! Enfin ça maaaaarche !! Oui, oui oui !"

Il sauta plusieurs fois sur place sans contenir sa joie.