Auberge des teinturiers

L'auberge des teinturiers, le premier endroit ou Alner avait commencé ça véritable vie au Siegbourg. Une semaine avait suffit pour sympathisé avec son gérant. Il savait que cette endroit constitué pour lui une base de replie sûr en cas de coups durs. L'endroit n'était ni trop crasseux pour attirer toute la vermine de la capitale ni trop beau pour les blaireaux friqués et la noblesse. En soit, c'est surement l'auberge la plus ''polyvalente'' en matière de rencontres diverses et variés. Noble ou non, croyant ou athées, malfrat de tout horizons, filles de joies de n'importe quel couleur capillaire, marchands, militaire, ivrogne, gens normaux bref, tout les parasites qu'on peu trouvé dans un pays réunis dans une taverne d'au moins cent-trente places.

La constitution d'une équipe se montrerait fort utile pour Alner, travaillé seul dans un pays inconnue pouvant poser quelques problèmes, comme la montré sa premier tentative pour son enquête. Il espérait donc trouvait des personnes qui se montre intéréssé par le travail qu'il offre. Alner avait trouvé une table ou se mettre avec sa petite pancarte :

''Cherchons des personnes, opportunistes, aimant l'aventure, sachant se battre, bref des gens intelligents, compétant dans certains domaines, sachant s'adapté à chaque type de situation quand celle-ci l'exige. Rémunération conséquente.''

Il s'était pris une table dans un coin, histoire d'être à la fois ni trop voyant ni pas assez vue. Il était deux heures de l'après-midi, l'heure du digestif pour la plupart des gens. Alner avait déjà eu quelques volontaires depuis une heure mais rien d'utile pour sa mission. L'un était trop faible, l'autre trop crétin, un autre arrogant (qui s'est même pris une gifle et à détalé vite fait.)
Le flot continuelle des conversations aux alentours agaçaient Alner, le fatiguant assez vite. Il finit par s'assoupir en posant ses jambes sur la table, rêvant de chose et d'autres.

Ce fut au bout d'un quart d'heure qu'il fût sorti de sa torpeur par un type intriguant.
C'était un type aux habits colorés assez extravagant, il avait une taille moyenne, il tenait ses yeux rivé sur Alner sans se soucier des loustics de l'établissement qui le dévisageait du coin de l'œil. Il portait en plus un genre de turban.

Pas de doute possible : c'est un turcose !

Un turcose à des milliers de kilomètres de chez lui, il doit avoir une bonne raison pour s'éloigner autant. Alors qu'Alner sortait à peine de sa petite sieste, le Turcose leva la voix suffisamment pour le réveiller pour de bon.

-Vous recrutez pour quoi au juste ? Demanda l'intriguant enturbanné avec un très fort accent de chez lui.

-Oh la, pas trop fort s'il vous plait. Répondis Alner en secouant la tête pour se remettre le cerveau en place. Euh Gégé ! Un stimulant, j'ai besoin d'être réveillé.

Gégé, (le petit nom du gérant de l'auberge) amena un verre remplie d'un liquide jaune, le turcose en profita pour prendre une chaise et s'assoir en face d'Alner alors que celui-ci absorbe son réveille-matin.

-Vous pouvez répondre à ma question ? Reclama encore l'enturbanné.

-Je préfèrerais attendre d'avoir recruté assez de monde pour le travail,

-Vous n'irez pas loin avec ça …

-Disons que cela pourrais impréssionné certaines personnes.

-J'ai l'air d'être facilement impréssionnable ?

-Pas du tout.

-Alors dites moi de quoi il s'agit.

Alner fit signe au turcose de se rapproché. Et a voix basse.

-Je travaille pour l'Empereur.

-Déjà intéressent, quoi d'autres ?

-Il s'agirait d'infiltré et de neutralisé un mouvement indépendantiste.

-Les toldaniens ?

-Pour un turcose vous êtes bien renseigné !

-C'est normal, ils m'ont approchés ?

-OH ?

-Ils voulaient que je protège un de leurs chefs mais j'ai refuser en disant que cela n'était pas ma vocation première.

-Pourtant vous avez bien la carrure du garde du corps, j'ai connue un ministre qui ne sortait pas sans un enturbanné comme vous. Mais, à qui ais-je l'honneur ?

-Appelez moi Kismet. Kismet ibn-Al-Hzrad, je vous épargne le nom complet. Et non les turcoses ne sont pas aussi fort que le prétend l'un de vos proverbes habituels.

Ce fut à son tour de faire signe à Alner de se rapprochait un peu plus, et d'une voix encore plus basse.

-J'ai servie le Sultant en tant qu'hashishin, mon travaille consistai, à l'époque ou j'officiais pour la Sublime Porte, à réduire au silence les personnes gênantes.

-Vous commencez à me plaire.

Le turcose sans prévenir mit sa main dans l'un des revers de son habit et en sorti un boule noir avec une mèche.

-Fabrication personnelle, la coque au lieu de se désintégrer se transforme en mitraille, dégâts et morts garantit.

-Très intéressent, vous sauriez torturé ?

-Je suis un turcose, ne suis-je pas un barbare cruel et sadique à vos yeux d'infidèles ?

-C'est vrai. Au fait, je suis athée.

-C'est toujours mieux que d'avoir à faire à un zorthodoxe. Vous me prenez ?

-Que demande le peuple !

Le turcose reprit sa chaise et se mit à coté d'Alner.

-Et maintenant ?

-On attend.

-Quoi au juste ?

-Disons qu'a deux on ira pas loin, j'ai besoin d'une équipe, pas d'un coéquipier.

-Je vois.

Et ils attendirent.

Code:

La suite demain.

Une heure et quelques volontaires plus tard …

-Pourquoi devrions nous vous recrutez ?

-Par ce que je suis musclé et que j'aime la castagne ?

-Ça n'est pas vraiment une bonne raison pour vous recrutez. Rajouta Kismet en se grattant le menton.
-Sur votre pancarte, y a bien marqué ''Sachant se battre'' ?

-Oui mais …

-Mais je suis tout à fait apte à me battre dit. Je sais visé aussi !

-Ah ? Opina Alner.

-Ben étant un ancien de l'armée, j'ai servis dans un régiment de grenadiers.

-Ça explique tout. Rajouta l'enturbanné.

-Bon alors vous me prenez ?

-Ben ma foi …

Kismet s'approcha d'Alner et à voix basse.

-Un homme comme ça avec une tel carrure … On y songe à deux fois avant de s'en prendre à lui non ?

-C'est vrai, et si il dit bien visé …

Alner se retourna vers l'imposant.

-On vous prend ! Monsieur ?

-Dietrich, Stefan. Patron un pinte !

L'imposant faisant désormais partie de l'équipe, prit une autre chaise et alla se placé à coté d'Alner tandis que Gégé ramena une pinte de bière débordante de mousse. Dietrich s'empressa de l'avaler d'une traite.

*Rôt assez bruyant*

-Et sinon … Dit Stefan. Pour vos toldaniens vous savez quoi faire ?

-Pour l'instant j'ai bien ma petite idée mais …

-Ils sont à l'auberge de l'escargot ! lança un type vêtu de bric et de broc, d'apparence sale, et qui semblait déjà entrain de cuver. Ce qui ne manqua pas d'interpeller le trio, Alner le premier.

-Pardon ?

-Ils sont tous à l'escargot j'vous dis !

-Vous êtes qui au juste ?

L'ivrogne, se leva, et ,chose assez surprenante, marcha sans mal et alla au devant du groupe.

-Julian Herzog, pilier de taverne depuis bien trente ans.

-Ça explique l'odeur et l'apparence, c'était quand ton dernier bain ? Invectiva Kismet en se pinçant le nez.

-Dis donc soyez poli ! Je vous donne une bonne info et c'est comme ça qu'on me répond ?

-C'est juste que vous pourriez très bien avoir trop bue.

-Jeunot hips ! Ça fait trente ans que j'écume toute les tavernes de la région, et j'en ai entendue ! Aussi bien des salades qu'autre chose.

-Genre quoi ?

-Que la pouliche qui sert de sœur à l'Empereur est une sacré nympho !

Les réactions était diverses, Alner cherchait à comprendre l'intérêt du type, Kismet baissa la tête en signe de consternation, tandis que Stefan semblait perdue avec un regard rêveur ...

-Alors, convaincue ?

-Pas du tout. Rajouta Kismet.

-Ça serait bien de vérifier. Une action prématurée nous serait peu profitable surtout si c'est du vent. Poursuivit Stefan.

-C'est vrai ça ?

-J'en viens de l'escargot ! Je me suis fait viré parce que j'avais atteint mon quota de d'alcool ingurgité ! Ah ils me connaissent tous bien les tenanciers locaux !

-On vous prend. Déclara Alner alors que Kismet fit ses gros yeux.

-Et en quel honneur je vous pries qu'on prendrait un ivrogne ?

-Faut bien qu'on ait des renseignements pour agir comme il faut.

-Ah, enfin on reconnaît mon utilité pour la société ! Fantasma le pilier de taverne.

-Bon, messieurs, voici le programme, rendez vous à cinq heures, au 47, rue des chapeliers, dernière étage, il n'y a qu'une seul porte, vous n'aurez qu'a frappez.

-bien. Demanda Kismet.

-On ne peut pas venir directement ? Demanda Stefan.

-C'est pour voir si vous êtes ponctuel.

Alner se leva.

Bon messieurs, oubliez pas, à cinq heures aujourd'hui.

Alner prit le chemin du comptoir régla la note de son stimulant, et s'en alla. Puis rentra en forçant le pas vers ceux qui sont maintenant ses comparses

-Au fait, surveillez vos arrières, on ne sait jamais.

Il s'en alla.

Alner revint du Palais Impériale avec les chevaux, l'auberge des teinturiers disposait d'une étable pour les montures des locataires, au milieu des autres chevaux, rien ne laissait penser que les quatre animaux venait des écuries impériaux. Alner alla retrouvait Stefan et Julian entrain de boire une pinte.

-J'ai les chevaux ! Déclara sur un ton fière et solennelle Alner à ses deux comparses.

-Bien. Répondis Julian.

-Reste une chose, trouvé un type à faire parler. Rajouta Stefan.

-J'ai la solution ! Il faudra que je remercie ce médecin, son machin stimulant me donne trente idée en un quart d'heure !

Alner prit sa place à la tablé.

-Gégé, un demie ! Bon vous deux écoutez, moi, vous savez Kismet, ce type sait faire des bombes. Il fit signe de se rapprochait puis parla à voix basse.

-Je suis sur à cent pour cent que les types que j'ai croisé pour la dernière fois ayant des relations avec les toldaniens se planquent. Impossible à trouvé. Ce qu'il faut c'est les attirer à l'extérieur de leurs abris.

-Et tu compte faire quoi, attiré un type pour lui faire péter à la gueule un truc ?

-Cette nuit suivait moi. Julian, je t'interdis de boire plus, être sobre est une grande qualité, surtout pour ce travaille.

-Mais t'es sur que ça les fera sortir ? D'autant qu'on à besoin que d'une personne.

-Il en sortira au moins un, je sais qu'il sont trois, un vieux, le père, son fils et une fille, surement la fiancée du premier, ou le jouet sexuel des deux. Il m'en faut au moins un.

-Et comment tu va les reconnaitre ?

Alner indiqua son cerveau du pouce, le message était très claire.

-Mouais, veut bien marché, mais bon ça commence à bien faire. Opina Stefan, il est vrai que le manque de résultats commençait à peser. Les trois hommes finirent leurs verres.

-Rendez-vous ici, à vingt-trois heures, devant l'auberge, soyez à l'heure, et ne prenez pas trop de charge, il faudra qu'on se déplace vite si on veut pas avoir la milice au train.