Entretien avec le Clergé

Le Régent se tenait debout aux cotés de l'Empereur. Ils attendaient les membres du haut-clergé afin qu'ils viennent préter serment comme le voulais le précédent décret.
Heinrich était quelque peu nerveux.Depuis les derniers évènements le clergé lui avait mis assez de bâtons dans les roues. Il dit alors d'une voie ferme et sûr d'elle.
Ouvrez les portes!

L'inquisiteur entra. Il s'agenouilla devant l'empereur et lui baisa les pieds
-Longue et heureuse vie a l'empereur.
Puis il se leva et se tourna vers Laibach
Monsieur le régent, le clergé pretera serment a l'empereur quand celui-ci ne sera plus sous votre autorité. Vos decrets sont falacieux et blasphémateurs, et ont a plusieurs reprise bafoués l'autorité religieuse. L'empire repose sur le traité de Laibach, et l'ignorer reviendrais a dissoudre l'empire.

Il est aussi inconcevable que vous demandiez aux liturges de se déplacer. C'est a eux que vous devez le respect, non le contraire.

Le haut liturge a accepté la demande de justice faite par le liturge de Cassiel. Vous devez m'accompagner a Lurenberg pour y être jugé. La gouvernance du pays sera totalement confié, de manière provisoire, au saint peuple élu des dieux.

Car tel est le devoir qui nous a été assigné par les puissances célestes

Je n'obéit qu'au peuple et à l'empereur vous avez bien assez exploité cet Empire pour vos profits personnelles. Le peuples vous voit comme un clergé perverti par la cupidité, pour preuve le luxe dans lequel vous vivez alors que vous devez aider les plus démunis. Je n'accepte d'autorité que de la part du Parlement. Et tant que on ne me présentera pas un acte signé de la main du Président et voté par les députés je resterai avec mon neveux.
Le Traitée a été rédiger il y a mille ans, nous devons savoir vivre avec notre temps et faire évoluer nos lois au lieu de rester dans cet obscurantisme religieux que vous préconisez. Je suis désolé de voir une telle réaction de votre part car cela prouve que vous êtes perverti par le pouvoir et ne servez plus que votre cause et non-plus l'empereur.Pour preuve vous essayer de mettre en place un régime Théocratique dirigé par une poignée de fanatiques que vous êtes devenus. Vous n'êtes plus en lien avec les dieux, ils vous ont abandonné. Vous recevez mes actes car je veux une constitution pour ce pays, qui abattrai vos privilèges abusifs!!!
Longue vie à l'empereur!

Les soldats impériaux reprirent en cœur cette dernière phrase du Régent. Heinrich savait que le clergé pouvait lui nuire mais jamais il ne céderait. Il n'avait absolument pas peur de se tribunal fantoche qui n'agirait que pour amener au pouvoir un fanatique. Le Parlement a toujours était la clef de tous et il le savait.

Oui, Longue vie a l'empereur. Mais cet empereur, ce n'est pas vous.

C'est vous qui dites respecter le parlement? alors que c'est justement ce que l'on vous reproche? Et quant au rôle du clergé, vous n'avez pas a avoir d'opinion dessus. seul un liturge, éventuellement l'empereur, e au pire des cas le parlement peuvent proposer et règlementer le rôle du clergé, mais jamais lui imposer une conduite.

Et vous parlez de Luxe. venez dans le Monastère de Cassiel. vous me direz ou est le luxe, car je ne l'ai jamais vu. le clergé n'a jamais imposé un impos au peuple, nos richesses viennent de donations volontaires, et de quelques domaines, il est vrai

Soldats, vous ne pourrez défier l'autorité religieuse. Hérétique, suivez moi, c'est un ordre.

Les 15 moines soldats dégénèrent leur sabre.

Heinrich garda son calme:
Je vous conseille de vous calmer. Vous menacez l'empereur, au risque de le blesser!
Je ne tolèrerai aucune menace sur mon neveux, je tiens à vous rappeler que une armée de cavalerie attend juste vos actes néfastes à l'extérieur du Palais.
Vous parliez de réglementer cela par le parlement, faisons le!
Soumettons au vote les réformes sur le clergé puisque vous avez l'air si disposé à ce projet. J'ai confiance et je soutiens le Parlement pour moi tout passe par lui. Si vous refusez cette proposition cela démontra votre peur du pouvoir populaire.
Heinrich se tenait près de l'empereur,devant lui, il voulait impérativement le protéger. L'Empire n'avait pas besoin de troubles supplémentaires.

Que Le parlement débatte et vote, nous nous y plierons. Mais avant, vous devez être jugé. Suivez moi, c'est un ordre.

Deux moines se placèrent autour du régent, et un derrière, son sabre appuyant dans le dos d' Heinrich

Ordonnez a vos soldats de vous défendre, et vous êtes mort. Néanmoins, Nous vous laisserons envoyer un projet de loi au parlement nous concernant, et nous vous laisserons faire une allocution publique avant votre Jugement

Heinrich en avait la conviction. Le clergé devait être nettoyé. Et rapidement mais là la situation prêter à la rigolade, et cela l'arrangeait en faite. Il dit:
Que de grâce de la part d'un grand seigneur comme vous! Je n'en demandais pas temps!
Les soldats impériaux n'arrivèrent pas à contenir leurs rires, le ton de Heinrich était volontairement ironique.

Heinrich reprit d'un ton beaucoup plus sérieux:
Sachez que je suis ravi que vous consentiez à voir le Parlement en jugé. Et comme je l'ai déjà dit je n'ai aucun ordre à recevoir de vous, seul l'empereur le peut. Essayer de me tuer et c'est la révoltes assurée, le peuple est à mes cotés. C'est un attentat contre la famille Impériale et de ce fait un crime puni de mort. Puisque vous êtes si proche des dieux,vous devriez savoir que Demian ne soutiendrait jamais les dires que vous avez proféré.
Heinrich fit une pause d'à peine une seconde il devez réfléchir et vite:
Une allocution! Quel procès équitable! Vous qui vous offusquez d'une arrestation, vous me menacez de mort, de ce fait blesser l'empereur qui est à mes cotés. Et en plus vous m'accordez une seul allocution alors que vous allez faire un travail de propagande pendant des heures!
Heinrich se tourna vers ses soldats, le sabre se faisait plus présent. Mais cela lui importait peu.
Soldats! rapportez ce que vous venez de voir, répandez le partout où vous pourrez!
Voyez ce clergé obnubilé par une chose: le Pouvoir!
Il ne respecte plus rien; rien n'est plus sacret dans ce monde que l'empereur. Demian le protège.Et en me menaçant, moi membre de la famille Impériale, ils osent se dire défenseurs des Dieux! C'est une blague! De plus les dieux n'ont besoins d'aucunes défenses! Ils sont des Dieux!
Et n'oubliez jamais, c'est l'empereur qui peut vous aider. Avec eux ça ne sera que tyrannie et fanatisme. C'est pour cela que aujourd'hui je remets le commandement de la milice à l'échelle nationale à la Commandante des Forces armées de l'Empire, Kallen Tatlina. Si il y a affrontements vous devrez tous vous battre ensembles contre la menace.
Les soldats regardèrent avec émotion le Régent, car pour eux il était toujours le Régent et le restera. Certains applaudirent à la fin de ces paroles, ils n'avaient que faire des "moines combattants". Une armée entière Attendait dans la cour du Palais.
Heinrich reprit vers les moines:
J'accepte de vous suivre à une condition que je sois assigné à résidence le temps de ce jugement. Je veux être dans mes appartements du Palais. Vous pouvez bien offrir cela à un Prince de mon rang.
Heinrich termina sur cette phrase. Les moines ne pouvaient qu'accepter, il se rendait de lui-même sans effusions de sang.

Demian Protège l'empereur et L'empire. Il est possible que nous vous considérions comme une menace pour l'un comme pour l'autre. Et cessez de vous plaindre, et lisez les grands procès du passé. vous verrez que nous vous accordons de nombreux privilèges, comparé a vos prédécesseurs.

Ils sortirent, emmenant le régent. Il fut mi dans un carrosse Noir très confortable, aux broderies d'or sur les banquettes et aux épais rideaux de velours.

-Pour nos prisonniers les plus... estimés. En effet, une fois assis le régent se vit mettre des sangles en cuire reliant ses poignets et ses chevilles a la banquette.

-N'essayez pas de sauter. D'autre l'on fait, Ils ont eu des problèmes Fit l'inquisiteur montrant un clerc qui montait a l'arrière de la cabine, un fusil a la main.

les gardes étaient restés sans rien faire. Même eux, contre les moines soldats de Cassiel, entrainés aux arts du combat depuis leur plus tendre enfance, ne pouvaient rien, surtout avec le risque de voir le régent mourir. Ils ramenèrent l'empereur dans ses appartements, pétrifie par la scène qu'il avait vu sans desserrer les dents de toute l'entrevue.